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Mélanie Prévost, animatrice d’ateliers bien-être, massages énergétiques

Le goût de l’autre

Coiffeuse, masseuse, photographe… Mélanie Prévost a plusieurs cordes à son arc professionnel. Sa rencontre en 2018 avec la coopérative d’activité et d'emploi (CAE) Chrysalide lui a permis de réunir tous ses talents dans une seule activité : l’accompagnement des personnes vers un mieux-être.

Mélanie Prévost, animatrice d’ateliers bien-être (Chrysalide - Finistère)

Mélanie Prévost a toujours aimé faire du bien aux autres. Elle a commencé sa vie professionnelle comme coiffeuse-visagiste. Mais après une dizaine d’années d’exercice « j’étais arrivée au bout. La technique avait pris le dessus sur le relationnel », constate la quadragénaire. Des bouleversements dans sa vie personnelle l’incitent à se renouveler. « Je voulais retrouver le contact humain et me former », raconte cette habitante de Quimperlé. La voici qui devient ambulancière trois années durant pour acquérir « les gestes d’ergonomie ». Mais ce métier éreintant « manque de sens ». Aussi, en 2011, quand ouvre la première école de socio-coiffure de Bretagne, elle intègre cette formation destinée aux coiffeuses qui souhaitent travailler avec des personnes fragilisées. Cours de psychologie, découverte du massage qui permet la reconnexion avec soi… « J’ai retrouvé la dimension humaine qui me manquait et j’ai aimé cette dynamique de prendre soin de manière holistique », se félicite-t-elle. Elle approfondit sa connaissance du massage, s’intéresse à la pratique énergétique, lit toujours plus, se forme à la photographie et se met à son compte pour accompagner les personnes vers une meilleure estime d’elles-mêmes. Mais, « j’ai peu exercé car le métier est peu reconnu et on s’épuise à être tout seul ».

Chrysalide, un cadre structurant

Son salut vient de la formation CREOPSS « Entrepreneur-e de l’économie solidaire et du développement durable » qu’elle suit en 2018 au sein de la CAE Chrysalide. Ce cursus diplômant de bac +2 lui permet non seulement d’acquérir les bases du métier d’entrepreneur mais aussi de clarifier le but de son entreprise. « Cela m’a sauvé la vie », assure Mélanie. « J’ai trouvé là un cadre structurant pour formuler mon projet et pour communiquer ». Elle découvre ainsi par hasard, le monde de la coopérative et dans la foulée, rejoint la CAE. « Social et solidaire étaient des notions importantes pour moi et puis ici tout me convient. J’aime la diversité des pratiques que l’on y trouve, le soutien apporté. Je n'aurais pas pu oser autant de choses sans ce soutien ». Pour elle, pas de doute : « être dans la coopérative me permet d’être moi entièrement ».

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