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Maxime Roul, formateur en transition socio-écologique

Semeur de graines d’écologie

Convaincu de l’utilité de sensibiliser le plus grand nombre à l’urgence climatique et d’inventer collectivement des solutions locales, Maxime Roul est formateur en transition socio-écologique. Entré dans la CAE Ouvre-Boîtes mi-2022, il a suivi un parcours singulier pour devenir efficace.

Maxime Roul, formateur en transition socio-écologique (Ouvre-Boîtes - Loire-Atlantique et Vendée)

Ingénieur en finance et technologie (mathématiques et informatique), diplômé également d’une école de commerce, Maxime Roul est formateur en transition socio-écologique. Un tel parcours pour ce jeune homme de 25 ans pourrait faire croire à une reconversion. Pas du tout. « Je savais dès le début de mes études supérieures que je ne voulais pas devenir un financier. Comme les diplômes en France sont très valorisés, j’ai suivi ce cursus pour gagner de la légitimité pour mes interventions », explique-t-il. Voilà bien longtemps que Maxime Roul souhaitait s’investir pour l’avenir de notre planète sacrément chamboulée. « Je voulais faire bouger les choses », assure ce végétarien depuis 7 ans. Créer son entreprise était son deuxième rêve. En 2021, il découvre "La Fresque du climat" et se forme à l’animation de cet atelier collaboratif, scientifique et ludique conçu pour sensibiliser au changement climatique. Le voici accrédité. Il crée alors sa petite société sous le statut d’étudiant-entrepreneur et organise des sessions pour des écoles d’ingénieurs.

Lutter contre l’ubérisation de la société

Ses études achevées, il s’installe à Nantes, berceau de sa famille, et entre mi-2022, dans la CAE Ouvre-Boîtes (44). « Je suis venu dans cette CAE pour m’intégrer économiquement sur ce territoire. Je voulais également vivre un élan collectif pour lutter contre l’ubérisation de la société : inégalités sociales, financiarisation de l’économie, etc. », souligne-t-il. Il apprécie aussi l’accompagnement qui lui permet de ne pas s’occuper de certaines tâches administratives et comptables. Son activité, désormais orientée vers un public d’entreprises et d’élus, répond manifestement à une demande : « Nous tournons à 2 à 3 ateliers par semaine hors été et période de Noël », indique l’entrepreneur-salarié. Maxime Roul a ajouté à sa palette 2 autres ateliers (« 2 tonnes » et « La fresque des nouveaux récits »). Au-delà de la proposition de sensibilisation, c’est tout un accompagnement qu’il a mis en place en lien avec d’autres convaincus de la nécessité d’agir. Pour que la lutte contre le réchauffement climatique et le changement de société que cela induit entre dans les têtes et dans les gestes… à tous les niveaux de la société.

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