Secrétaire indépendante heureuse
Entrée dans la CAE Oxalis en 2016 pour mieux développer son activité, Adeline Boivin trouve dans la coopérative la liberté qui lui garantit indépendance et diversité dans la pratique de son métier.
Devenir secrétaire ? Ce métier était évident pour Adeline Boivin. « J’ai été bercée par ça, indique cette trentenaire. J’allais regarder ma mère travailler dans un cabinet comptable où elle occupait une fonction administrative ». Cette Sarthoise a les qualités requises : sens de l’organisation, rigueur… « J’aime bien remettre de l’ordre, confirme-t-elle, et trouver des solutions ». Après avoir obtenu en 2008 un BTS Assistant·e de direction, elle décroche son premier CDI "presque à plein temps", puis en signe un autre avec une société différente... La voici lancée avec pour particularité d’avoir plusieurs employeurs. Cette fan de voyages s’épanouit dans cette configuration. Elle aime la diversité des tâches qu’elle accomplit grâce à ses différents patrons et être autonome dans son travail.
Un seul régime d’affiliation
Mais pour compléter ses activités salariées à temps partiel, Adeline doit développer des prestations sur factures. Vivant au Mans, elle rejoint en 2016 l’antenne rennaise de la CAE Oxalis. Un premier avantage s’impose : « Le système de coopérative me permet de contribuer sur un seul régime et non sur deux différents comme cela aurait été le cas si j’avais choisi la micro-entreprise ». D’autres se font jour : lisser son chiffre d’affaires sur l’année pour se dégager un salaire mensuel régulier, bénéficier de conseils de la structure pour mener à bien son activité, suivre des ateliers… Surtout, elle découvre la force du réseau. Aujourd’hui, les coopérations en interne représentent 60 % de son activité. « Je ne vois pas quel autre modèle pourrait m’apporter autant », affirme-t-elle. Le secrétariat étant fort recherché et son expertise reconnue, elle se permet de sélectionner ses clients et d’arrêter un contrat si la collaboration ne lui convient pas. Elle a aussi arrêté ses CDI, rompant le dernier en 2022. Depuis son arrivée à Oxalis, Adeline Boivin ne travaille plus qu’à distance. Elle ne regrette pas, là non plus, son choix : « Maintenant que j‘ai goûté à l’indépendance, ça serait compliqué de revenir en arrière. Et puis, j’ai gagné en souplesse, en confort de vie et mon chat participe aux réunions ».
